Théâtre d’une extraordinaire vitalité culturelle, la création en République Démocratique du Congo est mise sous les feux des projecteurs dans l’exposition BEAUTÉ CONGO – 1926-2015 – CONGO KITOKO qui est présentée en France à la Fondation Cartier pour l’art contemporain.

Cette exposition est un pied de nez aux afro-pessimistes. Au marasme économique et politique, l’art congolais fait rayonner le talent débordant d’énergie des plasticiens, que l’histoire en héritage et ses soubresauts n’auront pas réussi à museler.

À Kinshasa, la jeune génération s’est affranchie des codes des anciens, nourrissant de leur alphabet une nouvelle écriture. Si Bela imprimait ses tableaux du bout de ses doigts, Mwenze hachait ses toiles à coup de pinceau vibrant, les héritiers de Pili-Pili peignent encore, avec talent et délicatesse, un monde perdu depuis longtemps déjà. La nouvelle garde congolaise, elle, interpelle avec force la scène internationale des arts plastiques avec ses questionnements sur la marche du monde.
Sami Baloji et son travail sur la mémoire, Keripi Seku qui projette les reflets d’un autre réalisme. Steve Bandoma qui lance un
« direct » éclaboussant et revigorant.

Alors que nous avons accroché  à la Galerie d’Art contemporain à Lubumbashi et soutenu le travail de ces artistes : Jean-Pierre Mika dans l’exposition « Réalismes de la vie moderne, tragico comique chachacha » le 15 juin 2013, puis l’exposition individuelle de Steve Bandoma « Combat du siècle » accueillie par  la Galerie Nardone à Bruxelles le 22 novembre 2013, l’ASBL Dialogues est particulièrement heureuse de vous inviter à la découverte de cette grande exposition qui fait rayonner la République Démocratique du Congo.