Jérôme MULUME

Né à Kalobo le 27 février 1991 d’un père infirmier et d’une mère enseignante, MULUME est cinquième d’une famille de sept enfants.

Très jeune attiré par l’art, Mulume signe ses premiers oeuvres par des traces des dessins sur sol, avec l’argile pour la céramique, les objets en bois, etc.

À cinq ans ’il est frappé par une surdité bilatérale totale.
Très assidu à l’école, sa famille, ses enseignants ainsi que les missionnaires catholiques l’aident à poursuivre ses études. En 2008, avec le soutien d’un missionnaire catholique, Mulume arrive à Lubumbashi pour poursuivre avec ses études à L’Académie des Beaux-Arts.

Il est un grand admirateur du travail de Papa Kahilu Manika. L’œuvre de ce grand peintre du Haut-Katanga laisse des empreintes durables sur le travail de Mulume.

Sa peinture est un medium pour nous faire découvrir son histoire, sa culture. À travers son écriture picturale singulière, Mulume nous invite à renouer avec la tradition. Il entend refonder l’héritage reçu des anciens, le lègue ancestrale revisité pour éclairer les découvertes d’aujourd’hui.

DEMARCHE ARTISTIQUE

Au début de ma carrière dans un domaine quelconque, comme tous les enfants dessinent sur la terre, au mur, puis au crayon et au bic à l’école primaire et enfin au pinceau et au couteau. Depuis mon enfance jusqu’à ces jours, je n’ai jamais abandonné l’art.
À Kamina, j’ai reçu une bourse auprès d’un missionnaire pour continuer mes études aux beaux-arts de Lubumbashi. C’est alors que je me suis intéressé à la peinture d’Afrique occidentale et ses techniques, car l’art nègre vient de l’Afrique de l’ouest.
Lorsque je peint, je cherche une idée (dont les thèmes évoluent souvent les moments historiques). Je dessine au crayon d’abord, après j’application la colle plastique. J’applique au hasard les couleurs chaudes pour me servir de fond . Puis apparaissent la nature et les personnages. Quelques jours après, lorsque la toile a séché, j’imprime la forme des grilles, C’est alors que je commence à peindre.